Lors de cette conférence de presse, l’homme de loi a notamment évoqué les addictions présumées del’artiste à la cocaïne et à l’alcool.
Ces révélations ont suscité de nombreuses réactions, certains saluant la transparence du procureur, tandis que d’autres ont dénoncé une violation de la vie privée de Kendji Girac.
Invité sur BFMTV le 28 avril, le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, s’est retrouvé en difficulté face aux questions insistantes de Benjamin Duhamel sur les agissements du procureur. S’il a rappelé le cadre légal de la communication judiciaire, il a peiné à masquer son agacement face aux relances du journaliste, refusant de porter un jugement sur les agissements d’Olivier Janson.
« Monsieur Duhamel, le procureur, c’est les articles 11 et suivants du code de procédure pénale et il peut communiquer », a lancé le garde des Sceaux.
« La justice, c’est d’abord la signature de ceux qui la rende et la communication, c’est exactement la même chose. Il n’appartient pas au garde des Sceaux d’intervenir pour dire : ’Dites, Monsieur le procureur, c’est trop ou c’est trop peu ».
Par ailleurs, selon Libération, Kendji Girac aurait été informé au préalable des révélations que le procureur comptait faire lors de sa conférence de presse. Il aurait même donné son accord à l’évocation de sa vie privée.