En réalité, David Hallyday et Laura Smet ne peuvent rien contre Laeticia Hallyday, qui est déjà devenue la propriétaire de la moitié des biens de Johnny.
Il s’agit d’une révélation de Lena Lutaud, auteure du livre « Ils se sont tant aimés » aux éditions Albin Michel.
La journaliste du « Figaro » revient sur cette affaire très compliquée lors d’un entretien accordé au « Nouvel Obs ».
« En étudiant les documents, en retraçant les flux financiers et en sollicitant des experts, j’ai pu établir que Laeticia était déjà devenue propriétaire de la moitié des biens de Johnny, et que les entreprises qui géraient l’organisation des tournées et l’édition des albums ont été siphonnées, et que des parts dans les villas à Saint-Barth ont été dissimulées », explique Lena Lutaud.
Les trusts américains dans lesquels le patrimoine de Johnny Hallyday est reversé, et dont la bénéficiaire n’est autre que Laeticia Hallyday « pouvaient constituer un coffre-fort inviolable, à l’abri du fisc français ».
Elle en profite pour donner des précisions sur le circuits des fonds de Johnny Hallyday.
Il s’agit d’un système qui « partait de Suisse puis passait par le Luxembourg, le Libéria, les Iles Vierges Britanniques pour finir en Uruguay », indique cette spécialiste.
Cette affaire pourrait coûter cher à ses héritiers. Le chiffre de 15 millions d’euros de redressement a été évoqué.
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