Sur ses réseaux sociaux, l’actrice a relayé un dessin symbolique où des femmes en burka se rassemblent pour former le mot “SOS” en lettres géantes, un appel à l’aide qui ne laisse pas de place à l’ambiguïté.
Depuis la mise en place de nouvelles restrictions en Afghanistan, les femmes sont désormais interdites de communiquer librement entre elles, même dans des espaces privés ou dans le cadre de pratiques religieuses.
Cette interdiction stricte, édictée par le ministère afghan de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice, leur retire le droit d’“entendre la voix” d’autres femmes.
Pour respecter cette loi, elles sont contraintes de chuchoter, sans possibilité de faire le Takbir ou l’Azan – des prières habituellement récitées à voix haute.
Toute forme de chant leur est également interdite, un autre aspect qui limite drastiquement leur liberté d’expression et d’interaction.
Ces nouvelles règles renforcent l’isolement social des Afghanes, un repli qui, selon certains observateurs, ne représente en rien les pratiques de l’islam.
Roza Otunbayeva, cheffe de la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan, déplore cette situation, relayée par Courrier International, et parle d’une “vision inquiétante de l’avenir” pour les femmes afghanes.
Laura Smet, maman d’un petit Léo, s ’inscrit dans une mobilisation internationale pour ces femmes dont la voix se trouve réduite à un silence imposé.