D’un côté, un homme blessé. Le duc du Sussex ne cesse de clamer son amour pour sa famille, tout en l’accusant de l’avoir trahi et poussé à l’exil. Son père, Charles III, et son frère, William, en première ligne, trinquent face aux révélations explosives et aux critiques acerbes du prince rebelle.
De l’autre, un stratège avisé. Tom Quinn, expert royal, auteur de plusieurs ouvrages, dépeint un Harry calculateur, jouant la carte de la victimisation pour se faire mousser auprès du public américain et préparer son retour sur le devant de la scène.
Ce serait la raison de sa dernière prise de parole.
Le prince Harry est-il un agneau sacrifié ou un loup déguisé en brebis ? La vérité se situe sans doute entre les deux.
Blessé par l’institution royale, il cherche à se venger. Mais son désir de vengeance est teinté d’ambition personnelle. Ses mémoires, "Le Suppléant", et la série Netflix "Harry & Meghan" en sont la preuve.
Son message d’amour à la télévision américaine sonne faux pour certains. Un coup de communication pour amadouer le public et se donner l’image d’un homme magnanime prêt à pardonner.