Depuis plusieurs mois, le Prince Harry se retrouve au centre d’une affaire judiciaire qui pourrait bien le contraindre à quitter les États-Unis.
La publication de ses mémoires, "Le Suppléant", dans lesquelles il évoque sa consommation de drogues, a semé le trouble.
En effet, lors desa demande de visa américain, le mari de Meghan Markle a dû répondre à un questionnaire sur d’éventuelles consommations de stupéfiants.
Or, mentir sur ce type de document constitue une infraction grave aux lois fédérales américaines. Le risque pour l’héritier Windsor est qu’il soit expulsé des États-Unis.
Des soupçons de mensonge pèsent sur le Duc de Sussex. The Heritage Foundation, un groupe conservateur, a ainsi demandé la divulgation du formulaire de demande de visa de Harry. Bien que cette requête ait été rejetée par le ministère de la Sécurité intérieure au nom de la vie privée, l’affaire ne s’est pas arrêtée là.
Le 7 mars dernier, un nouveau coup dur a frappé le Prince Harry. Le juge Carl Nichols a en effet ordonné à l’administration Biden, supposé protéger le frère cadet du prince William, de lui remettre l’ensemble des documents relatifs à la demande de visa du prince.
Cette décision met évidemment le Harry dans une position délicate, car ses avocats affirment que les passages de son livre concernant la drogue ne constituent pas des preuves tangibles de sa consommation.
L’avenir du Prince Harryaux États-Unis est désormais incertain. L’examen des documents par le juge Nichols pourrait aboutir à la confirmation de mensonges sur sa demande de visa, ce qui aurait de lourdes conséquences légales.
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