Brigitte Macron se sentirait à l’Élysée depuis que son mari, Emmanuel, a pris la décision de dissoudre l’Assemblée Nationale, ouvrant ainsi la porte à l’arrivée de l’extrême droite.
L’agacement de François Hollande, suite à la candidature d’Emmanuel Macron à la présidence de la république, a été relaté par Jean-Christophe Cambadélis, l’ex secrétaire du PS, dans son livre « Chronique d’une débâcle », actuellement en librairie.
C’était le 30 août 2016, le jour où le leader d’En Marche avait quitté ses fonctions de ministre de l’Economie, dans la perspective de se lancer dans une campagne présidentielle.
« Ce moment donna lieu à l’une des scènes les plus cocasses de nos rendez-vous du mardi soir. Nous dînons dans les appartements privés du président, dont la salle à manger n’est pas équipée d’une télévision permettant de voir Emmanuel Macron poser les jalons de sa future candidature. Les agents de l’Élysée s’activent pour dresser un immense écran qui ne fonctionne pas bien. Il s’éteint puis redémarre, avec un Macron couleur pastel puis virant au rouge (...) Le président rit jaune. Il s’énerve même, fait rarissime », indique-t-il.
« Emmanuel Macron vire au vert pâle et sa voix tourne au ralenti. La tablée est prise d’un fou rire. Stéphane Le Foll rappelle qu’il l’avait bien dit. Le président est au paroxysme de l’agacement en éteignant le téléviseur. Tout le monde comprend qu’Emmanuel Macron ne reviendra pas, ne se retirera pas, ne se rabattra pas », explique Jean-Christophe Cambadélis.
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