L’hebdomadaire doute de leurs intentions.
Malgré leurs nombreuses déclarations en faveur de la lutte contre la pauvreté et l’aide aux femmes en difficulté, le couple aurait amassé près de 150 millions d e dollars grâce à des contrats juteux avec des entreprises telles que Spotify, Netflix et Disney.
Toutefois, leur fondation Archewell, qu’ils ont fondé après leur sortie de la famille royale, n’aurait distribué qu’une infime partie de cet argent à des associations caritatives. Selon une enquête de France 2, de l’émission d’Elise Lucet, environ 90 % de leur fortune ne serait jamais parvenu aux bénéficiaires annoncés.
Pire encore, le prince Harry et Meghan Markle a été accusé de monter une dizaine de petites sociétés ayant toutes leur siège social dans l’État américain du Delaware, connu pour ses taux d’imposition très bas.
Ces montages financiers seraient destinés à une optimisation fiscale, d’après l’économiste Éric Vernier, spécialiste de la finance internationale, du blanchiment et des paradis fiscaux. Ces pratiques sont courantes dans les multinationales et dans la gestion d’image de personnalités telles que les footballeurs.
Cette nouvelle affaire n’améliore pas la cote de popularité du duc et de la duchesse de Sussex auprès des Britanniques, déjà en baisse depuis leur départ de la famille royale et leur installation aux États-Unis. Les intentions louables du couple en matière de philanthropie ont donc été mises en doute, et leur réputation ternie par des pratiques financières douteuses.