Gabriel Attal, séparé il y a deux ans de Stéphane Séjourné, a été la cible des critiques acerbes de Boris Vallaud lors du débat à l’Assemblée nationale ce lundi 5 février, où une motion de censure de la gauche était à l’ordre du jour.
Alors que le successeur d’Élisabeth Borne était au centre de l’attention, le président du groupe Socialistes et Apparentés a exprimé son indignation face au comportement du premier ministre.
Boris Vallaud n’a pas mâché ses mots, soulignant le besoin de se débarrasser des « rapports de domination ».
« Ce dont il faut se débarrasser, outre vous, Monsieur le Premier ministre, ce n’est pas du travail mais des rapports de domination », a-t-il dénoncé.
Il a également critiqué l’attitude décontractée du secrétaire d’État, notant avec dédain son éloignement du "réarmement civique de la civilisation", soulignant qu’il était "le symbole d’un mépris dont vous saviez que vous ne vous départiriez pas". Cette séquence est relayée par « Gala ».
Les reproches de Boris Vallaud ont également porté sur la politique de Gabriel Attal, l’accusant de vouloir « libéraliser » plutôt que « mieux civiliser » le travail.
Il a souligné l’ironie de la situation, critiquant le Premier ministre pour rire avec ses ministres alors que le pays fait face à des problèmes graves, notamment 152 décès au travail l’année dernière et une explosion des maladies professionnelles.
« Vous préférez continuer de vapoter et de papoter. Monsieur le Premier ministre, votre discours sur le travail est un discours de courte vue », a-t-il ensuite lancé.