Pierre Palmade est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour "blessures involontaires. Il risque 14 ans de prison. Mais pas question de les faire. Il préfère mourir.
Pierre Palmade devra répondre de ses actes devant la justice. La juge d’instruction de Melun a renvoyé l’humoriste devant le tribunal correctionnel pour "blessures involontaires" suite à l’accident tragique qu’il a causé en février 2023.
Le 10 février 2023, Pierre Palmade, sous l’emprise de la drogue, a provoqué un accident sur une route départementale de Seine-et-Marne. La collision a fait plusieurs blessés graves, dont un enfant de 6 ans, et a entraîné la mort d’un fœtus de 6 mois.
Comme le rappelle France Dimanche, malgré la gravité des faits et la mort du fœtus, la juge d’instruction n’a pas retenu la qualification d’"homicide involontaire" requise par le procureur.
En effet, en raison d’une jurisprudence constante de la Cour de cassation, un enfant non encore né n’est pas considéré comme une personne juridique et sa mort ne peut donc constituer un homicide involontaire.
Une décision qui choque les victimes
Cette décision a provoqué la colère et l’incompréhension des victimes de l’accident. Leur avocat, Mourad Battikh, a dénoncé un choix "contraire à la décence et à l’humanité" et a regretté que la qualification d’"homicide involontaire" n’ait pas été retenue pour "faire évoluer le droit vers plus d’équité et de justice".
Pierre Palmade encourt 14 ans de prison
Malgré la non-qualification d’homicide involontaire, Pierre Palmade reste poursuivi pour "blessures involontaires". Il encourt une peine de 14 ans de prison et 200 000 euros d’amende. La récidive légale de l’humoriste, déjà condamné pour usage de stupéfiants en 2019, pourrait aggraver sa peine.
Selon France Dimanche, Pierre Palmade serait "brisé" par cette nouvelle et aurait même déclaré : "Plutôt mourir que d’aller en prison". Cette réaction s’explique par la crainte de l’humoriste de subir des brimades en prison, en raison de son homosexualité et de la médiatisation de l’affaire. Il redoute également de replonger dans ses addictions à la drogue, facilement accessibles en milieu carcéral.
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